La table ronde « Cinéma autochtone d’Amérique » a été organisée par l’association de la Plume à l’Ecran en collaboration avec le GITPA et SOGIP dans le cadre du festival ciné Alter’Natif 2013.
A Paris, lundi 7 octobre, de 16h à 19h, EHESS, Amphithéâtre François Furet, 105 bd Raspail - Paris 6è.
Avec la participation de Irène Bellier (CNRS/SOGIP) et Sophie Gergaud (De la plume à l’écran)
Plus d’informations : http://www.delaplumealecran.org
« L’écran est utilisé comme une espèce de miroir qui nous permet de nous voir nous-mêmes. En nous voyant filmés nous comprenons un peu plus qui nous sommes et, le plus important, c’est que ça peut nous aider à dire qui nous voulons être » Fabila Carlos Gilbert.
Aujourd’hui, en Amérique du Sud, les peuples autochtones participent activement à l’usage du cinéma comme moyen d’expression et de découverte de soi. L’existence de ces réalisateurs est valorisée à l’occasion de festivals de cinéma autochtone, organisés dans différents pays d’Amérique du Sud. L’émergence et le développement de telles plates-formes cinématographiques permettent de questionner les différentes propositions artistiques de ces réalisateurs, les thèmes et les sujets traités, ainsi que l’origine de leur besoin de s’exprimer à travers le cinéma.
L’analyse des représentations de l’Indien dans le cinéma en Amérique latine est un champ de recherche relativement nouveau. Et c’est ce qui rend d’autant plus important et passionnant le travail des deux intervenantes de cette table ronde, qui sont allées sur le terrain à la rencontre des personnes clés de cette histoire du cinéma autochtone en mouvement, encore en ébullition, en construction.
Angelica Mateus Mora abordera l’image de l’Indien dans l’histoire du cinéma et de l’audiovisuel latino-américains, plus particulièrement, colombiens, depuis les premiers films de "découverte" jusqu’à l’appropriation contemporaine du cinéma et de la vidéo par les Amérindiens. Angelica Mateus Mora est l’auteure de Cinéma et audiovisuel latino-américains, L’indien : images et conflits (L’Harmattan).
Gabriela Chihuailaf interrogera le cinéma documentaire mapuche qui, selon elle, cherche à établir en images les rapports des réalisateurs avec leur réalité sociale, culturelle, identitaire, travaillant sur un « invisible » - les peuples autochtones dans les pays où ils ont été soumis - afin de les rendre « visibles » aux yeux de la société nationale dominante. Elle analysera plus particulièrement les œuvres du réalisateur mapuche Francisco Huichaqueo. Gabriela Chihuailaf est l’auteure du mémoire « Cinéma et peuples indigènes : l’appropriation du regard ? » (Master 2 en Études cinématographiques et audiovisuelles, Paris 3).
A Paris, lundi 7 octobre , de 16h à 19h, EHESS, Amphithéâtre François Furet
105 bd Raspail - Paris 6è / Métro : ligne 12 (station Notre-Dame deschamps)
Entrée libre