Avant de s’adresser à la communauté internationale qui permet à leurs représentants de s’exprimer, avant de chercher justice devant les tribunaux, les peuples autochtones manifestent pour se faire entendre des populations locales et des dirigeants du pays. La voie des partis politiques leur étant généralement fermée, absents des assemblées parlementaires, ils occupent l’espace public quand ils le peuvent et apprécient le soutien d’autres mouvements sociaux. Leurs actions revendicatives ne sont pas souvent entendues et sont même parfois lourdement sanctionnées.
La lutte pour un environnement sain, l’occupation de sites, la fermeture de l’accès au territoire aux entreprises extractives, l’appel au respect des droits fondamentaux sont autant de moyens mobilisés pour que leurs voix soient prises en considération.
Cependant des lois spéciales, dites anti-terroristes, leur sont appliquées, au Chili comme en Asie, qui transforment leurs revendications en « actions criminelles » et rendent leur défense plus difficile.