Présentation | Chercheurs invités

Postdoctorant à l’EHESS, Olivier Allard est rattaché au Laboratoire d’Anthropologie des Institutions et des Organisations Sociales (LAIOS-IIAC), et également chercheur associé au Centre EREA du Laboratoire d’Ethnologie et de Sociologie Comparative (Université Paris Ouest Nanterre / CNRS). Docteur en anthropologie sociale de l’Université de Cambridge, il a consacré sa thèse à la parenté d’un groupe amérindien du Venezuela, les Warao, en s’intéressant au rôle des enjeux éthiques et des états émotionnels dans la vie quotidienne et les pratiques rituelles. Aujourd’hui, il étudie le rapport des Amérindiens à la bureaucratie et leur implication dans les processus politiques.

Patricia Alvarado a suivi des études d´économie à l´Université Michoacana au Mexique. Actuellement elle est étudiante en Master de Géographie a l´Université National Autonome du Mexique, et s´intéresse aux profondes reconfigurations liées aux activités extractivistes minières et industrielles qui se développent sur la côte Pacifique du Mexique et plus spécifiquement aux articulations entre les différents acteurs qui interviennent au niveau local. Patricia a fait un séjour de recherche au LAIOS (IIAC/CNRS-EHESS) pour consulter les travaux que l´équipe de Jean-Revel Mouroz avait effectué dans les années 1970 sur l´expérience d´industrialisation mexicaine, cherchant ainsi à comprendre les résultats que la théorie des pôles de développement avait eu sur ce processus. Lors de son séjour elle a assisté à plusieurs séminaires et conférences, ainsi qu´au 2ème Workshop « Indigenous Peoples and their rights to Land. Land policy and use, conservation, extractive industries » organisé par le SOGIP.

Silvia Giordano a obtenu une licence en langues et littératures étrangères modernes et elle prépare actuellement un master en « Droits de l’homme et éthique de la coopération internationale » à l’Université de Bergame. Au cours de ses études, elle a passé un an en Erasmus à l’Université de Lyon II et un semestre à l’UTS, University of Technology of Sydney, où elle a pu approfondir les thématiques liées aux études consacrées aux peuples aborigènes. Sur ce thème, elle va bientôt présenter un mémoire qui analyse les problématiques de la protection juridique des peuples autochtones en Australie et les enjeux de genre. Pour cela, elle a été soutenue par une précieuse collaboration avec l’équipe SOGIP, au cours d’un stage de recherche au mois de mars 2014. En outre, elle s’occupe de théâtre et d’éducation non–formelle dans le cadre des échanges européens ERASMUS+.