Un article de Martin Préaud intitulé «Loi, droit et autochtones en Australie : perspectives anthropologiques et historiques» est paru dans les Cahiers d’Anthropologie du droit 2011-2012.
Martin Préaud (2012), « Loi, droit et autochtones en Australie : perspectives anthropologiques et historiques » in Stéphane Pessina Dassonville (Dir), Le statut des peuples autochtones. A la croisée des savoirs, Cahiers d’Anthropologie du droit 2011-2012, Karthala, pp. 209-230.
Cet ouvrage est le fruit de multiples rencontres réalisées durant les deux sessions du Campus international d’été sur le statut comparé des Peuples autochtones organisé à la Faculté de droit de l’Université de Rouen en 2010 et 2011. Manifestation unique en France, ce Campus, basé sur la philosophie de l’université populaire et donc ouvert à tous, a été conçu avant tout comme un lieu de dialogues. De différentes manières, la vie de ces peuples s’inscrit dans une histoire continuelle de luttes contre une menace récurrente d’ethnocide. Leur offrir un espace dédié à la parole et propice à un dialogue serein a contribué à une information que nous souhaitons partager, information qui est le fruit de rencontres riches d’enseignements réciproques, propices à la recherche de réponses adaptées aux situations de rencontre culturelle.
La notion de « peuples autochtones » est aujourd’hui très souvent au coeur de l’actualité car elle est prise dans les soubresauts d’une conjoncture historique plus ouverte que jamais au multiculturalisme. Cet ouvrage a pour but d’étudier de façon critique différentes réalités autochtones de par le monde. Il existe en effet diverses façons d’être autochtone, de se revendiquer autochtone. Plusieurs problèmes cruciaux sont mis en lumière en recourant à des associations d’idées telles que l’interdépendance toujours plus forte entre les hommes, l’urgente nécessité d’articuler les valeurs occidentales avec les valeurs non occidentales, et l’impressionnante montée en puissance des intérêts privés. Au coeur des réflexions se trouvent les rapports à la terre, au territoire, aux savoirs traditionnels, les rapports à la culture, à la langue, à l’éducation et, en définitive, les rapports au politique.
Cet ouvrage est à destination d’un public très varié et notamment d’employés d’institutions internationales, de praticiens, de magistrats, d’ONG, d’historiens, d’anthropologues, de philosophes, de politistes, de juristes, de spécialistes de l’art, de géographes, de linguistes, d’autochtones et non autochtones, de tous les continents.